RESERVATIONS ET CONDITIONS

CHATONS LABEL OR

Le LABEL OR est une garantie.                                                                                             Je me suis engagée à faire naître des chatons de parents sélectionnés, testés                 selon les critères du SNPCC

Tous les chatons nés à la chatterie des Tendres Oursons seront LOOF avec comme priorités; la santé, la beauté et type sans oublier la sociabilisation .

Notre chatterie est exempte de PKD,Fiv et Felv  , tous nos chats sont testés.                   Donc les chatons seront sains de ces maladies.

Je me réserve le droit de refuser une réservation si la sécurité et ou le bien être du chaton n’est pas assuré.

Loi n° 80-335 du 12 mai 1980 L’animal reste la propriété du vendeur jusqu’au jour du paiement intégral mais l’acheteur en assume la garde et les frais.

L’ordonnance n°2021-1247 du 29 septembre 2021 relative à la garantie légale de conformité pour les biens vendus par des professionnels a mis un terme à la garantie légale de conformité pour la vente d’animaux domestiques.
Le nouvel article L217-2 du Code de la consommation est ainsi libellé : « Les dispositions du présent chapitre ne sont plus applicables (…) Aux ventes d’animaux domestiques »

J’informe l’adoptant que notre secteur d’activité est couvert par le médiateur de la consommation des professions du chien et du chat qui est :

CM2C.NET – CM2C 49 rue de Ponthieu – 75008 PARIS www.mediateurprofessionchienchat.fr

mediateur-conso@contact-snpcc.com 

Dès leurs premiers jours, nos chatons sont manipulés avec douceur et amour. Elevés en famille, ils sont habitués aux bruits de la maison.
Au contact de nos enfants, petits enfants, nos chats et nos chiens ils vont parfaire leur familiarisation durant trois mois.

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.A l’âge de 8-9 semaines, le chaton recevra sa première vaccination (Typhus, Coryza ) puis le rappel à 12-13 semaines, en même temps que l’ identification électronique.

Le nom du chaton doit être choisi avant cette date, afin de pouvoir l’enregistrer au LOOF (livre des origines françaises) et au Fichier d’Identification Féline.

Ils partiront à l’âge de 12-13 semaines environ, identifiés par puce électronique, SOCIABILISES, vaccinés, vermifugés, avec leur pédigree LOOF, des croquettes pour la transition, un contrat de vente faisant office de facture, photocopies des tests des parents , carnet de santé avec certificat de bonne santé établi par le vétérinaire, un livret conseils….

Nous les avons vu naître, nous leurs avons consacrés beaucoup de temps pour leur santé, les câlins et les jeux, nous y sommes donc attachés, alors vous qui prendrez la suite,  pensez à nous donner de leurs nouvelles .

Nous resterons disponibles pour l’évolution du chat toute sa vie durant pour conseils et questions.

N’hésitez pas à me contacter, je vous informerai des naissances.

LA RESERVATION

Pour confirmer une réservation , il vous sera envoyé un contrat de réservation, prévoyez de verser des arrhes d’environ 30% de la valeur du chaton soit en chèque ou par virement .Cela peut se faire à partir des quatre semaines du chaton, avant, il y la possibilité de poser une option.

La réservation sera officielle dès que les deux conditions seront remplies:                              -Le contrat de réservation sera signé par l’éleveur et l’adoptant                                               -Que les arrhes seront versées à l’éleveur.

Pour le solde , il se fera par virement au moins 5 jours avant le départ du chaton                     ou en espèces le jour du départ, les chèques n’étant pas acceptés.

En cas de désistement, les arrhes perçues ne seront en aucun cas récupérables conformément à l’article 1590 du code civil.

En cas de décès du chaton ou de maladie avant son départ, les arrhes seront remboursées

LA PRIERE DU CHAT
L’être que je suis n’a pas de Maître mais un ami que je choisis, sans qui je puis mourir d’ennui.

Traite moi donc en EGAL, je ne suis pas ta PELUCHE

Respecte mon indépendance, je te prouverai, librement en caresses et ronrons que je t’aime.

Et s’il le faut, des années, je t’attendrai, mon AMI ……

« La grandeur et le progrès moral d’une Nation se mesurent à la manière dont elle traite les ANIMAUX!!!! »

Mahtama GANDHI

Information santé : LA PIF

La PIF est une mutation du coronavirus, la péritonite infectieuse féline touche environ 5% des chats . Il existe plusieurs PIF, neurologique, sèche, humide, oculaire. Chez le chat , elle est causée pas le stress , l’anxiété, un vaccin, un vermifuge, un changement de famille, une stérilisation… qui a affaibli son système immunitaire . Il y a quelques années cette maladie ne laissait aucune chance de survie au chat mais actuellement il existe un traitement qui sauve. Ce traitement est efficace à plus de 80% mais onéreux car non homologué . On peut se le procurer par l’intermédiaire de groupes qui assurent le soutien et les conseils.

Jusqu’à présent, le diagnostic de PIF chez le chat était l’annonce d’une mort imminente et certaine. La plupart des vétérinaires recommandaient l’euthanasie à défaut de molécule disponible pour combattre le virus.Comparateur Assurance Chat ! Gratuit et sans engagement !

Pourtant, l’étude de 2019 présidée par le Dr Pedersen, spécialiste de la PIF à l’université de Davis aux États-Unis, conclut qu’un antiviral, nommé GS-441524, est capable de guérir de nombreux chats atteints.

Malheureusement, en 2023, le produit n’avait pas encore fait l’objet d’un brevet commercialisable dans le cadre de la PIF. Bien que le traitement contre la PIF soit introuvable chez les vétérinaires, des propriétaires de chats malades ont tout de même trouvé le moyen de se le procurer en ligne. Explications.

Qu’est-ce que la PIF ou péritonite infectieuse féline ?

La Pif est la conséquence d’une mutation. Celle d’un virus généralement anodin, le coronavirus entérique félin.

Le coronavirus félin n’est pas la PIF

Le coronavirus félin, appelé FCoV, est un virus dont environ 80 % des chats sont porteurs, surtout s’ils ont vécu en communauté (élevages, refuges…). La contamination se fait par les litières ou lors de léchages mutuels (allogrooming). Le FCoV vit dans leur système digestif, mais il est considéré comme bénin. D’ailleurs, la plupart des chats sont asymptomatiques. Il peut provoquer parfois de petites diarrhées sans gravité.

Cependant, il arrive que le virus mute et devienne mortel. C’est alors que l’on parle de PIF. Un test au coronavirus ne donne donc pas lieu de s’alarmer, puisqu’il ne mute que dans un petit nombre de cas, entre 1 et 5 %. La mutation se produit souvent à la suite d’un stress intense ou d’une baisse d’immunité causée par une opération chirurgicale ou une maladie. On ne peut donc jamais prévoir ni quand, ni quel animal subira la mutation. On sait que certaines lignées de chats font davantage l’objet de PIF et que les jeunes de moins de 2 ans, comme les séniors, sont plus touchés.

Malgré son nom, le coronavirus félin n’a rien à voir avec la Covid 19 ! Le nom vient de sa forme, car il est, tout comme son célèbre cousin qui a terrorisé les humains, entouré d’une petite couronne. Mais la ressemblance s’arrête là. Il n’est pas respiratoire, mais bien entérique (digestif).

Le coronavirus félin, tant qu’il n’a pas muté, n’est donc pas mortel et n’est pas assimilable à une PIF.

Quels sont les symptômes de la Pif ?

Malgré son nom, la péritonite infectieuse féline n’est en pas une maladie du péritoine ! C’est en fait une lymphangite. Elle tient son nom d’une époque où l’on n’en savait pas encore beaucoup à son sujet.

L’infection par la PIF se présente sous différentes formes et provoque des symptômes variés.

  • PIF humide : du liquide d’épanchement se répand dans l’abdomen ou dans le thorax, autour des poumons.
  • PIF sèche : elle entraîne une inflammation de différents organes et/ou des nœuds lymphatiques. Elle peut être confondue avec d’autres pathologies, notamment le lymphome.
  • PIF neurologique : les principaux signes résident dans des déséquilibres de la démarche, une perte d’orientation, des convulsions, une incontinence…
  • PIF oculaire : elle provoque une uvéite et l’œil s’opacifie.

La maladie peut donc attaquer le chat de manière si différente qu’elle rend le diagnostic très difficile par le vétérinaire. Seul un chat ou chaton présentant du liquide abdominal est facile à diagnostiquer.

La fièvre est un signe quand elle est accompagnée de :

  • Perte de poids ;
  • Augmentation des globulines ;
  • Baisse de l’albumine ;
  • Ratio albumine/globuline inférieur à 0,4.

On a longtemps cru que la maladie était contagieuse. Certains professionnels, qui ne se sont pas mis à jour, le répètent encore. Il n’en est rien. Inutile de désinfecter la maison de fond en comble ou d’isoler le chat atteint, ce qui provoquerait chez lui un stress supplémentaire. Seul le coronavirus, non mortel, est contagieux. Une fois muté en PIF, il ne l’est plus.

Prise en charge chez un vétérinaire

Jusqu’à présent, le vétérinaire n’avait pas d’autre choix que de proposer l’euthanasie.

Un vaccin a été testé, mais le bénéfice risque ne s’est pas révélé favorable. Les essais à l’interféron (produit très onéreux aux effets antiviraux) ne se sont pas avérés concluants non plus, quant aux traitements naturels comme la phytothérapie ou l’homéopathie, ils se sont montrés totalement inefficaces.

Parfois, le professionnel accompagne le chat en soins palliatifs. Il administre un traitement symptomatique, comme des corticoïdes, pour baisser l’inflammation et améliorer la qualité de fin de vie de l’animal, mais aucun antiviral n’a pu être efficace… Jusqu’au 21 avril 2019, le jour où le Dr Pedersen a publié son étude intitulée : « Efficacy and safety of the nucleoside analog GS-441524 for treatment of cats with naturally occurring feline infectious peritonitis » (Efficacité et innocuité de l’analogue nucléosidique GS-441524 pour le traitement des chats atteints de péritonite infectieuse féline naturelle).

Le traitement de la PIF par GS-441524

Le Dr Niels c. Pedersen a étudié, sur 31 chats, le GS-441524, une prodrogue du Remdesivir, fabriquée par Gilead Sciences (d’où le nom GS). Seuls 5 animaux sont décédés, les 26 autres étaient encore vivants à la fin du traitement. 18 n’ont pas eu besoin d’un second tour de GS-441524 après 12 semaines d’injections et ont guéri. 8 ont fait une rechute, 3 ont été traités à nouveau aux mêmes doses, et 5 avec des doses augmentées. Un seul est décédé lors de sa rechute, ce qui amène à 6 décès sur 31. Le taux de réussite s’élève donc à un peu plus de 80 %.

Si les vétérinaires français n’ont pas encore l’autorisation d’utiliser la molécule, c’est que le laboratoire Gilead préférait la destiner aux humains. L’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) n’a donc pas été demandée et l’autorisation de l’exploiter n’a ainsi jamais été donnée.

Des laboratoires chinois, dont les concitoyens étaient attristés par la perte de leurs animaux, ont donc produit illégalement la molécule de leur côté. Si certains laboratoires se sont avérés peu scrupuleux, d’autres y ont vu une possibilité de répondre à la demande croissante d’adoptants désemparés et prêts à tout pour sauver leur compagnon félin.

La molécule est désormais utilisée dans tous les pays du monde et d’Europe, y compris en France. Les propriétaires eux-mêmes sont devenus des expérimentateurs de manière totalement illégale. Les résultats semblent supérieurs à ceux de l’étude, même si l’analyse des chiffres est compliquée dans un tel contexte. Sur conseils de personnes ayant essayé le médicament sur leur propre chat, la dose minimale a été adaptée. Ainsi, certains types de PIF (neurologique et oculaire), qui étaient exclus de l’étude, ont été intégrés sur le terrain et soignés avec des dosages supérieurs. Une expérience hors de toute étude officielle, faite par de simples propriétaires de chats sans connaissances scientifiques, mais si attachés à leurs animaux qu’ils ont tenté le tout pour le tout. Cette étude sauvage a permis de déduire le protocole à suivre.

Comment les propriétaires de chats malades se procurent le traitement ?

Les propriétaires de chats malades se procurent le traitement en ligne, par le bouche-à-oreille. Ils contactent l’une des personnes responsables en France, qui est en permanence en contact avec les laboratoires chinois, en violation des lois sur les brevets médicaux.

Si certains escrocs ont vendu des fioles mal dosées, toxiques ou non stérilisées, d’autres ont reproduit la molécule le plus proprement possible afin d’ »arroser » à prix d’or le marché mondial. Aux États-Unis, des maîtres de chats se sont endettés sur plusieurs années, en France, certains ont ouvert des cagnottes pour obtenir de l’aide.

Depuis, les fioles sont commandées directement en Chine, payées par des moyens non traçables et centralisées par des personnes, surnommées « fées » ou « anges ». Elles procèdent ensuite à la distribution. Face au succès de ces « fioles », de nombreux laboratoires se sont montés, entrant en concurrence les uns avec les autres. Ils ont participé à baisser les coûts qui, lors du lancement, s’avéraient pharaoniques (de l’ordre de plusieurs milliers d’euros). En 2022, les prix avaient suffisamment chuté pour que soigner un chat de 3 kg revienne, chez certains laboratoires, à environ 800 euros de traitement (auxquels il fallait ajouter le prix des tests de suivi chez le vétérinaire).

Comment le traitement est-il administré ?

Les soins sont relativement lourds et pratiqués le plus souvent par les propriétaires. Certaines « fées » prennent les chats à leur domicile pour se charger des soins. Ces derniers exigent non seulement du sang froid, mais aussi de sortir du cadre de la loi.

L’administration du GS-441524

Le GS-441524 est administré sous forme d’une injection sous-cutanée quotidienne durant 84 jours (12 semaines), à heure fixe. Aucun jour ne peut être manqué, cela risquerait de rendre le virus résistant. La notion d’heure fixe est à la demi-heure près. La dose est fonction du type de PIF et du poids de l’animal.

Le but de l’antiviral est d’empêcher la réplication du virus dans les cellules. Cela prend beaucoup de temps, mais en ne se répliquant plus, le virus ne peut plus coloniser de nouvelles cellules et finit par mourir.

Comment le traitement est-il accompagné ?

Avant de se lancer dans un protocole aussi lourd, plusieurs analyses sont nécessaires : une échographie et une prise de sang. C’est alors une course contre la montre. Quand le diagnostic tombe trop tard, le chat est plus difficilement curable.

L’un des principaux indices est le rapport albumine/globuline inférieur à 0,4 comme le rappelle le Dr Pedersen.

Un contrôle à la clinique vétérinaire est ensuite nécessaire tous les mois pour accompagner le traitement. En effet, parfois, la dose doit être augmentée. Il arrive aussi que des effets secondaires nécessitent un soutien, notamment avec des médicaments ou des compléments alimentaires. C’est le plus souvent sans gravité à condition d’être pris en charge le plus tôt possible (insuffisance transitoire du foie ou des reins, problèmes de peau lié aux injections).

Des prises de sang régulières sont donc indispensables.

Si le chat ou son humain ne supporte pas le produit injectable, il est possible, après un mois de traitement, de passer à des gélules ou comprimés, encore plus onéreux, mais plus faciles à administrer. Le chat doit cependant remplir deux conditions : que sa prise de sang soit suffisamment bonne et que son transit, tout comme son appétit, aient repris un cours normal.

Que se passe-t-il après le traitement ?

Après les 84 jours de GS-441524, le chat entre en phase de post-traitement ou phase d’observation : 12 nouvelles semaines durant lesquelles les injections sont arrêtées, mais le contrôle mensuel en clinique vétérinaire est maintenu pour parer aux éventuelles rechutes, car c’est le moment où elles peuvent se produire (rappelez-vous des 8 chats de l’étude du Dr Pedersen). Dans ce cas, les maîtres sont obligés de prolonger l’injection quotidienne de leur petit compagnon. Cela peut alors durer quelques jours ou nécessiter un nouveau tour complet de 84 jours selon les signes.

A l’issue de ces 12 semaines de post-traitement, le chat est revu, testé et soumis à une électrophorèse des protéines. C’est un examen biologique, à partir d’une prise de sang, qui étudie les protéines du liquide sanguin (le sérum). Quand le chat obtient de bons résultats, il est considéré comme définitivement guéri. Ses humains sabrent le champagne et le combattant à 4 pattes savoure sa nouvelle vie sans rancune !

Selon le Dr Pedersen, l’animal doit alors vivre comme n’importe quel autre chat du même âge, sans inquiétude ou protection supplémentaire. Il recommande cependant de ne jamais faire reproduire les « siblings » donc les frères et sœurs du chat atteint. Le Dr a déclaré que si en théorie, rien n’empêche une récidive après la phase d’observation, il n’en a pas constaté.

Le rôle du vétérinaire et l’inconfort de sa situation

Les vétérinaires sont de plus en plus nombreux à entendre parler du traitement. Les revues spécialisées elles-mêmes, comme Le point vétérinaire, abordent le sujet du GS-441524 et de ses effets.

Or ce traitement n’ayant pas reçu d’AMM, il est formellement interdit à un vétérinaire de l’administrer. Il encourt le risque d’être radié de l’Ordre.

Face à cette situation, les professionnels adoptent plusieurs réactions :

  1. Certains nient l’existence du produit et refusent d’en entendre parler. Ils savent que le médicament est hors la loi et ne souhaitent ni cautionner une action illégale ni y participer.
  2. D’autres sont curieux : ils ont entendu parler de ce traitement, et leur esprit scientifique est éveillé. Ils ont alors l’occasion d’en savoir plus et de voir de leurs propres yeux les effets sur l’un de leurs patients. En général, ils ne donnent pas de piste, mais acceptent de procéder aux examens réguliers lorsque le client les demande, sans poser davantage de questions. En discrétion, ils observent l’évolution du chat et l’accompagnent au mieux.
  3. Certains professionnels s’impliquent davantage et se rappellent leur motivation première : sauver des vies animales. Ils ont déjà reçu les informations et expliquent à leur client que l’euthanasie n’est pas la seule voie. Ils précisent qu’ils ne peuvent pas injecter directement, mais évoquent l’existence du GS-441524 et accompagnent le chat tout au long du processus de soin et de guérison.

Les clients connaissent rarement la position de leur vétérinaire lors du diagnostic. Aborder la question peut sembler compliqué. Or le traitement doit être administré au plus vite pour être efficace. Règne donc un accompagnement totalement inégal selon le praticien sollicité, la localité géographique et le lien qui unit le client à son vétérinaire.

Pourtant, il est indispensable pour les maîtres de trouver le professionnel qui acceptera leur décision. En effet, celui-ci joue un rôle très important dans le suivi du chat. Tout au long du traitement, il est recommandé, comme on l’a vu, de vérifier les paramètres sanguins, de pratiquer des échographies et de contrôler l’évolution. Même après l’arrêt des injections, et durant 3 mois, l’animal doit encore subir des visites régulières.

Il est dit que depuis la crise Covid-19, les laboratoires Gilead auraient compris l’intérêt de vendre le brevet à destination des chats malades. Un grand groupe pharmaceutique de médecine animale serait sur le point de développer le médicament dans un cadre légal. Parallèlement, des personnes localisées en France, au Pays-Bas et en Belgique, impliquées dans la vente du produit au marché noir, ont fait l’objet, fin 2022, de perquisitions.

Cette évolution apporte un espoir pour les propriétaires de chats malades. Dans un cadre légal, les prix et la qualité des produits devraient être régulés et contrôlés. Cela apporterait une sécurité qui, jusque-là, relève davantage d’un tirage du loto que d’un soin vétérinaire. En outre, cela permettrait aux professionnels d’accompagner correctement leurs patients et aux maîtres de ne plus avoir à choisir entre la vie de leur chat et le respect de la loi.

Par Emma Ménébrode – Publié le 29/08/2023 – Mis à jour le 30/10/2023